Histoire de la commune

Origine du nom : 

Linière, Linières, 1195 – 1386 ; Lineres , 1214;  Lyneriis, 1234 – 1317 ;Ligniers le Chastelin, 1318 – 1449;  Lignières en Chaussée (1793)

Le nom provient, dit-on, du lin que l’on y cultivait et que l’on y travaillait jadis : « pays de linières »La qualification de « châtelain » vient du fait que les possesseurs de Lignières étaient à titre héréditaire premiers pairs et châtelains de Picquigny. Les seigneurs de Picquigny, étant vidames d’Amiens avaient confié la garde de leur château aux seigneurs de Lignières. Bien que ces derniers se soient souvent qualifiés de châtelains de Lignières, l’expression n’est pas exacte et c’est châtelains de Picquigny qu’il faut entendre. On sait qu’il était d’usage ancien, pour les grands officiers ou fonctionnaires royaux, de se qualifier du nom d’un de leurs fiefs personnels, plutôt que du nom de fief du seigneur près de qui ils étaient en service. Les seigneurs de Lignières se sont d’ailleurs souvent dits aussi châtelains de Picquigny, où ils possédaient en vertu de leur charge, certains droits que François des Essars explique tout au long dans un dénombrement de 1726. ( Le Canton de Poix d’après Georges Beaurin 1916 ).

Histoire :

Lignières-Châtelain est d’origine ancienne. Dans le champ près de la Chapelle Saint Clément et à 20m des murs, des fouilles ont mis à nu des fragments de murailles souterraines à angles droits et en silex ainsi que des objets usuels remontant à l’époque romaine.

Au XIIème siècle, la voie de Flandres (viam Flandrensen) doit avoir donné à Lignières une certaine extension. En 1121 et 1357, Lignières fut ravagé pendant les divers sièges du château de Poix. La chapelle Saint Clément, d’après une vague tradition, était une église des Templiers (murailles en silex, intérieur nu)

Sur le territoire de Lignières se passa le plus important épisode de la Jacquerie Picarde. En 1358, trois mille Jacques (c’est ainsi qu’on appelait les paysans) allant de Poix à Aumale, rencontrèrent, à quelque distance du village, 120 hommes d’armes, normands et picards, commandés par Guillaume de Picquigny. Celui-ci s’étant présenté avant le combat pour parlementer, fut tué traîtreusement par Jean Petit-Cardaine, l’un des Jacques. Les gens d’armes de Guillaume se jetèrent alors sur les Jacques, dont plus de 2000 restèrent sur le champ de bataille.

En 1592, Mayenne et toute l’armée ligueuse suivirent le même chemin le jour de ce que Henri IV nomma lui-même  » l’Erreur d’Aumale ».

Adrien Miton, le curieux bourgeois de Neufchâtel en Bray, signale à Lignières un grave incendie en 1599. Au XVème et XVIème siècles il y existait une compagnie de francs-archers. Un arrêt de 1681 établissait un marché, qui probablement ne prit point car on reparlait, en 1788, d’en établir un. Foire de la Saint-Luc (18 Octobre)

Le 5 novembre 1793, les habitants de Lignières-Châtelain adressèrent une supplique aux agents du district d’Amiens demandant que leur village s’appelât désormais Lignières en Chaussée (résultat de cette période révolutionnaire où toute référence à la royauté et ses symboles était bannie). 

Lignières a été créé chef-lieu de canton par décret du 15 janvier 1790 et en l’An VIII, il devenait chef-lieu de l’un des dix-huit arrondissements communaux.

Au XVème  siècle, une procession fut établie en l’honneur de Saint Antoine de Conty à l’occasion d’une peste qui avait décimé la population. Les pèlerins partaient le lundi de la Pentecôte très tôt le matin (4 heures) à pied (une cinquantaine) ou en voiture à cheval (une vingtaine). Une messe était dite spécialement pour Lignières. Les pèlerins faisaient brûler des cierges pour que Lignières soit protégé de toutes maladies. Ce pèlerinage aurait existé jusqu’au début des années 50.

Le clocher et le chœur de l’église furent renversés par une trombe le 30 décembre 1705, mais le tabernacle ne fut pas atteint. Les hosties furent portées processionnellement par le curé du village, l’abbé Lapostolle, dans la Chapelle Saint Clément qui se trouvait au beau milieu du cimetière. Un an plus tard, après l’achèvement des travaux de réparations, elles furent rapportées en grande pompe dans l’église.

Article en cours de construction

 

Lignières-Châtelain serait d’origine ancienne. Dans le champ près du cimetière dans lequel se situait la Chapelle Saint Clément, des fouilles ont mis à nu, vers 1850; des fragments de murailles souterraines à angles droits et en silex, ainsi que des objets usuels remontant à l’époque romaine.

Le village se nommait Linière ou Linières en 1195 et 1386. En 1793, les habitants ont souhaité que le village s’appelle Lignières en Chaussée.

A l’origine, on ne sait pas si c’est le Lin qui a donné le nom à la commune ou la famille de Lignières, anciens Châtelain qui fut aussi propriétaire du château de Lignières. Celui-ci a été détruit vers 1894. Aucun document ( à l’exception d’un ancien cadastre) n’a gardé trace de celui-ci.

L’église est originale puisque son entrée se fait coté sud par une rue qui lui est dédiée.

rue de l'eglise

La statue de Saint Barthélémy (Le Patron de Lignières !) domine le portail principal.

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